Monotypes : les encres….

Dans un autre registre, la pratique de l’encre apporte une émotion supplémentaire à l’artiste quand il retire délicatement de la presse la feuille de papier qu’il vient d’imprimer : les détails ressortent-ils bien ? Les noirs sont-ils profonds et les gris nuancés ? Les blancs sont-ils lumineux ? Et comme l’impression a inversé son travail, le dessin sera-t-il  selon les attentes ? Pressée au rouleau  sur le papier imbibé juste de ce qu’il faut d’eau,  l’encre confiée à la plaque de cuivre a-t-elle apporté la touche de hasard, ajoutant un mystérieux complément d’âme ?

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Pour ma part, au fil du temps, l’attrait de la gravure à l’acide ou à la pointe sèche s’est peu à peu estompé au profit du travail de l’encre, d’où naît une estampe unique. Un travail qui n’est pas sans rappeler celui de l’aquarelle, l’œuvre d’un jeu entre l’artiste et le hasard de la matière.

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